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 Malheureux malentendu - Juliet

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James C. Bennett

James C. Bennett

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MessageSujet: Malheureux malentendu - Juliet   Malheureux malentendu - Juliet EmptyDim 7 Mar - 0:08


    C'était mardi, ce jour-là. Et comme tous les mardis et les jeudis, il allait au marché avec un autre de ses employés afin d'acheter des fleurs. Ces journées là correspondaient à la moitié des fleurs qu'ils avaient à la boutique. L'autre moitié venant de fleurs qu'ils cultivaient eux-mêmes sur un terrain loin de la ville et venait aussi d'autres pays. Mais certaines venaient aussi du Conservatoire des fleurs où ils prenaient commande régulièrement. Le Conservatoire avait le mérite d'avoir une grande variété de plantes. Certaines que l'on trouvait là-bas étaient introuvables ailleurs, alors pour compléter la liste des fleurs de sa boutique, James allait pêcher la perle rare des fleurs. Il aimait se promener parmi les fleurs. Le Conservatoire embaumait toujours de bonnes effluves de fleurs. Il se sentait aussi bien que chez lui. C'était au milieu des fleurs qu'il trouvait un sens à son métier. Quand on voyait autant de merveilles dans un même endroit, James avait envie de les faire partager au monde entier. Pour cela, il commençait déjà par vendre ces belles fleurs à ses clients de San Francisco. Bientôt elles se vendront partout en Amérique ou du moins, aux alentours de San Francisco, ça serait déjà pas mal. Il voyait un grand avenir pour sa petite boutique. Néanmoins, il ne pouvait pas s'empêcher de penser que ça ne se réaliserait sûrement jamais. Pour le moment, il gardait un espoir et persistait à agrandir cette petite boutique. Ses employés le soutenaient. La boutique était comme une grande famille pour lui, en voulant l'agrandir, il prenait le risque de perdre cette famille. James alla donc au marché avec son employé le plus fidèle, Nick. Ils étaient comme frères ces deux-là. Nick se faisait franchement du soucis pour l'avenir amoureux de son employeur et il ne le lui cachait pas. Il avait déjà fait venir une sœur et une cousine à la boutique pour les présenter à James mais celui-ci restait toujours aussi timide en présence de femmes. Ils prirent la camionnette de l'entreprise et roulèrent jusqu'à une petite ville à quelques kilomètres de San Francisco. Là-bas, ils organisaient un marché aux fleurs une fois par semaine. Le jeudi, ils allaient chercher les fleurs dans une autre ville. Ainsi, ils avaient une plus grande diversité de fleurs. Pendant le trajet les emmenant jusqu'à cette ville, aucun ne parlait. Ils n'avaient pas besoin de parler pour se sentir à l'aise. Surtout que Nick savait que James avait quelque chose à lui dire. L'employé attendait sagement que son ami fasse le premier pas en lui parlant.

    James gara la voiture à une centaine de mètres du parking. Ils n'avaient pas réussi à trouver une place plus près. Et pourtant, il était encore tôt. Ils seraient contraint de transporter les fleurs sur toute cette distance. Ce n'était pas ce détail qui allait décourager les deux jeunes gens. Les fleuristes fermèrent la camionnette à clé et partirent vers le marché. Au marché, il y avait déjà beaucoup de monde. Des particuliers mais aussi des fleuristes, cherchant de jolies fleurs à vendre ou pour décorer. Tout le monde se côtoyait dans la bonne humeur. C'est seulement à l'intérieur que James se décida à parler. Ils étaient devant le stand d'un vendeur de roses variés. Il en prit une entre ses doigts et l'examina. Quelques secondes après, il la reposa et repartit pour rejoindre son ami et lui parler.

      « Hier soir, il y a une femme qui est venue chez moi. Elle venait de je ne sais où et elle cherchait l'appartement d'une amie.
      - Chez toi ? L'appartement d'une amie ?
      - Ben quoi ?
      - Tu ne trouves pas ça bizarre ?
      - Qui veux-tu qu'elle soit ?
      - Oh j'en sais rien moi... Tiens et si tu prenais ces fleurs-là ?
      - Je vais déjà aller voir ce qu'à Marta. Bon, tu veux connaître la suite ou pas ?
      - Évidemment. »

    Ils quittèrent le stand où ils s'étaient arrêtés pour prendre la direction d'un stand qui leur était bien connu. Ils y allaient régulièrement pour acheter des fleurs. C'était leur fournisseur habituel. James fourra ses mains dans ses poches. Maintenant que Nick l'avait coupé, il ne savait plus si il avait encore envie de lui en parler. Il poussa un soupir et finit par reprendre la parole.

      « Donc la fille, je lui dis qu'elle pouvait dormir ici. Elle...
      - Quoi ? Tu ne la connais même pas et tu l'invites à dormir chez toi ?
      - Elle avait bien sept valises qu'elle s'était tapée à monter sur cinq étages. Et de toute manière, j'ai dormi sur le canapé. Donc tu vois, rien de bien grave.
      - Mouais. Moi ce que j'en dis...
      - Bref. Je l'ai assuré que je n'était pas du genre pervers et qu'elle pourrait dormir dans mon lit et moi, je dormirais dans le canapé. Je lui ai fait visiter tout l'appartement...
      - Tu fais visiter ton appartement à une inconnue ?
      - Mais tu l'aurais vu ! Elle était superbe. Je n'ai jamais vu une femme aussi belle. Quand je l'ai vu, j'ai été coupé net.
      - Mon vieux, tu es entrain de tomber amoureux.
      - N'importe quoi ! On ne se reverra pas de toute manière. Et elle est trop bien pour moi.
      - Ah oui ? Et elle est où en ce-moment ?
      - Chez moi ? Qu'est-ce que j'en sais, moi ! Je suis ici, je te rappelle. Je ne peux pas savoir ce qu'elle fait.
      - Tu laisses une inconnue chez toi toute seule ?
      - Tu sais quoi ? Laisses tomber.
      - Non mais attends ! J'arrête, c'est promis. J'trouve que c'est bien que tu tombes enfin sur une femme qui te plaise. Et James... aucune femme n'est assez bien pour toi, mon vieux.
      - Peut-être mais celle-là, si. Tu l'aurais vu... »

    Leur conversation s'était achevée ainsi. Ils avaient fait le plein de fleurs qu'ils avaient rentré dans la boutique. Le temps de trouver toutes les plantes, l'heure du déjeuner était passée. Ils aimaient passer leur temps au milieu des fleurs, à trouver celles qui feraient le plus plaisir. En plus, c'était l'occasion de sortir un peu. James et Nick retournèrent à San Francisco en milieu d'après-midi. Ils avaient décidés de faire un détour par le Conservatoire de fleurs pour passer des commandes. Quand ils étaient enfin revenus devant la boutique, c'était le milieu d'après-midi. Alors que James déchargeait la camionnette, Cokaéen était venue à leur rendez-vous quotidien. Elle les aida à sortir les fleurs puis ils burent un verre d'eau pour se rafraichir. A peine arrivée, les fleurs se rassemblaient déjà pour former des bouquets de fleurs entre les mains d'une employée au goût développé. Cok' et James regardèrent l'employée créer des bouquets tous différents et tous plus beaux les uns que les autres. Il ne repensait plus à cette femme qui était venue sonner chez lui à vingt-deux heures du soir. Il discuta avec son amie jusqu'à la fermeture de la boutique. Ils se saluèrent et James ferma la boutique. Il était dehors entrain de fermer la boutique à clé quand une femme s'approcha de lui. Toujours entrain de fermer la porte, il ne regarda pas la jeune femme qui l'avait rejoint.

      « La boutique est fermée mais vous pouvez revenir demain à partir de huit heures, si vous le souhaitez. »

    Il retira la clé de la serrure quand la porte fut fermée. James posa son regard sur la supposée cliente. Celle-ci ne semblait pas vouloir du tout acheter des fleurs. Elle ne semblait pas très contente non plus. Il fronça les sourcils. Son visage ne lui disait pas quelque chose. Il préféra laisser la jeune femme parler la première fois. Peut-être qu'elle lui apprendrait les raisons de sa présence ici.
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Juliet L. Laydlow

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MessageSujet: Re: Malheureux malentendu - Juliet   Malheureux malentendu - Juliet EmptyDim 7 Mar - 19:52


Juliet & James
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Malheureux malentendu - Juliet 21voxs Malheureux malentendu - Juliet 28lqooi

J’étais à la boutique depuis ce matin, et j’en avais vraiment marre. C’était vrai, j’adorais ce boulot, mais à force, c’était lassant. Répondre aux clientes, encaisser, ranger, je ne faisais que ça. Et puis y’avait des jours, comme ça, où le moral n’était pas au plus grand de sa forme. Surtout qu’aujourd’hui, la boutique était vide. En tout, j’avais encaisser un pull, qui soit dit en passant n’allait vraiment pas à celle qui l’avait acheté. Rien de plus. La journée se faisait vraiment longue. Heureusement, j’allais pouvoir enfin prendre ma pause de déjeuner. Je me dirigeai vers la porte d’entrée, retournai le panneau pour afficher « Fermé » et fermai la porte à clé. Pour mon grand bonheur, le magasin se trouvait en plein milieu d’un centre commercial, et j’allais donc pouvoir trouver quelque chose à manger assez rapidement. D’habitude, Rùben, mon petit-ami, venait me chercher et on mangeait ensemble, mais cette semaine, il n’était pas là, à cause de son travail. Il travaillait beaucoup quand même. Le matin, il partait en même temps que moi, alors que le soir, il revenait trois bonnes heures après moi. A moins que c’était moi qui ne travaillait pas beaucoup. Bref, je me dirigeai vers un petit restaurant italien qui m’avait l’air assez bon. De toutes façons, c’était obligé d’être bon ; c’était ma cuisine préférée ! Ce que j’adorais le plus, c’était le tiramisu en désert. C’était tellement bon ! (bien que je n’aimais pas le café d’ailleurs). Je m’installai donc à une table et pris commande. Manger, toute seule, c’était pas vraiment mon truc ; j’étais plutôt du genre bavarde et donc, parler toute seule, c’était pas vraiment le top. Environ dix minutes plus tard, j’étais servie, et je commençais à manger ou plutôt à déguster ! Lasagnes, coca-cola, et tiramisu : le top du top. Une fois mon repas fini, je revins à la boutique, espérant qu’il y ait plus de foule l’après-midi. Alors que j’installais toutes mes affaires, je vis un monsieur entrer, ce qui m’étonnait vu que c’était un magasin réservé exclusivement aux dames. Enfin, il voulait peut-être faire un cadeau à sa copine. Et puis, il était pas mal : bien musclé, brun, yeux verts, vraiment canon en fait ! Je m’avançai vers lui. « Bonjour monsieur. Que puis-je faire pour vous ? » demandai-je avec mon plus beau sourire. « Vous vendez des caleçons ? ». Mon visage se changea, et je fus très surprise par sa demande. Canon, ok, mais niveau intelligence, les progrès restent à venir. Il voyait bien que la boutique ne vendait pas de vêtement pour homme. Le plus poliment possible, et toujours avec un sourire, je lui dis « Heu non on ne vend pas de caleçon. La boutique est réservée aux femmes ; comme vous avez pu remarquer, on ne vend ni caleçons, ni chemises d’hommes. Désolé. ». Je m’apprêtai à retourner derrière la caisse lorsqu’il ajouta « Je sais, je sais. Pour tout vous dire, c’était un défi. On n’a rien à faire avec mes potes donc bon faut bien qu’on trouve une occupation. » Encore plus nul que je le croyais. « Très intéressant, mais maintenant, je vous prierai de sortir et de me laisser travailler tranquillement. Ici, il y a de vrais clients. Au revoir monsieur ! ». Je voulais qu’il se passe quelque chose, voilà, c’était fait. Mais bon, j’aurais préféré pouvoir conseiller une vraie cliente au lieu de parler à un imbécile. Enfin, ma journée avait déjà été gâchée, et donc, je n’étais plus à ça près.

Je venais de fermer la boutique lorsque j’aperçu Cokaéen marcher dans le centre commercial. Quelques jours avant, on s’était un peu embrouillées, et donc, j’avais envie d’aller lui parler. Et puis, je me demandais bien où elle se dirigeait. Je tentais alors de la suivre, le plus discrètement possible, pour ne pas qu’elle me voit. Elle ne se rendait pas très loin, près d’une boutique de fleurs. J’attendais sagement qu’elle soit enfin partie pour aller parler au mec avec lequel elle était depuis son arrivée. J’étais sûr que c’était son dealer ! Il n’avait pas honte quand même. Vendre de la drogue à une jeune fille. Il me dégoutait. Je croyais que ce métier -bien que ça n’en était pas un d’ailleurs- était le pire que je connaissais. Encore pire que d’en prendre, il en vendait. Pathétique. Cokaéen partie quelques heures plus tard, et je pu enfin me diriger vers lui, pour lui demander des explications. Le pire dans tout ça, c’était qu’il cachait bien son jeu ; il n’avait pas l’air drogué, ni l’air d’avoir fait quelque chose de mal. Il était calme, normal, mais je savais ce qu’il cachait et lorsque j’aurais fini mon petit discours, je préviendrais directement la police pour qu’il se fasse arrêter. Je m’approchai et lui dis « Non mais vous n’avez pas honte ?? J’ai tout vu, je sais ce que vous faites pour arrondir vos fins de mois. C’est vraiment minable. Le pire dans tout ça, c’est que vous n’avez pas l’air de vous en vouloir. Non, vous trouvez sans doute ça normal. Vous n’avez rien à dire avant que je n’appelle la police ? Le mieux serait d'avouer directement, je n'ai pas eu une journée facile, et je n'ai pas envie de perdre mon temps avec vous ». C’était franc et direct mais je n’avais pas envie de prendre des gants avec ce genre de personne.
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James C. Bennett

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MessageSujet: Re: Malheureux malentendu - Juliet   Malheureux malentendu - Juliet EmptyDim 7 Mar - 20:57

    James rangea les clés dans sa poche et se tourna vers celle qui croyait être une cliente. Sa première impression était la suivante : elle n'avait pas la tête de quelqu'un qui veut acheter des fleurs. Elle avait plus la tête d'une personne qui veut régler ses comptes. Il avait vu juste, cette jeune femme n'était pas là pour acheter des fleurs. Elle était là pour des affaires bien plus sérieuses. Son visage exprimait la colère qui l'envahissait. Elle commença à l'accuser de faire quelque chose. James ne voyait pas trop en quoi il faisait quelque chose de mal. Il vendait simplement des fleurs. En plus, ses fleurs étaient de la meilleure qualité qui soit. En quoi cela pouvait-il porter préjudice à ses clients ? Il se mit à dévisager la jeune femme. Son visage ne lui disait rien. Ce n'était donc pas une cliente. Peut-être la messagère de certains de ses clients. Il plissa les yeux de perplexité. La jeune femme continua sur sa lancée en lui disant qu'il n'avait pas l'air de s'en vouloir. S'en vouloir de quoi ? De vendre des fleurs ? James voyait de moins en moins de quoi elle parlait. Il avait peut-être à faire à une nouveau genre de protecteur de la nature, le genre de personne qui protège les plantes pour leur survie. Comme ceux qui protégeaient les animaux. Il n'en n'avait jamais entendu parler mais ça venait peut-être de sortir. Il la regarda et l'écouta vider son sac. Il se demanda comment une femme pouvait contenir autant de colère contre quelqu'un qui faisait son métier. Elle était une furie qui se défoulait sur lui. Pour une fois, James oublia sa timidité pour trouver le côté drôle de la situation. Elle s'énervait contre lui et ça le faisait presque rire. Si il ne riait pas, c'était pour ne pas vexer la jeune femme déjà bien remontée contre lui. Mais aussi pour essayer de comprendre la situation. Ce n'était pas en riant qu'ils pourraient se comprendre. Sa bonne humeur s'évapora immédiatement quand elle le menaça d'appeler la police. Lorsqu'elle termina sa longue tirade, James laissa passer un silence le temps qu'il digère ce qu'il venait d'entendre. Elle comptait appeler la police pour délivrer les plantes de sa boutique ? C'est cela ? La police ferait vraiment le déplacement pour des fleurs ?

      « Wow... vous êtes franchement impressionnante, vous savez ? »

    A son regard, il comprit que ce n'était pas la chose à dire. Il reprit son sérieux rapidement. Il n'avait fait qu'exprimer sa première impression mais il comprit rapidement qu'elle n'était pas pour rire. Elle était très en colère contre lui et dans cette situation, l'humour n'avait pas sa place. Une chose était sûre, il fallait tenter de la convaincre qu'il ne vendait aucune plante en voie de disparition. Il faisait attention quand il achetait des variétés qu'elles ne soient pas entrain de disparaître. Si les fleurs disparaissaient, son commerce aussi. C'est pour cela qu'il les respectait en n'achetant que celles qui abondaient. Avant qu'elle ne s'empare de son téléphone, James reprit la parole.

      « Écoutez, je ne sais pas quel genre d'écologiste vous êtes mais je peux vous assurer que là-dedans, il n'y a que des plantes que l'on trouve partout. »

    En parlant de sa boutique, il la désigna du doigt. Il n'était pas question qu'il perde sa boutique pour cela. Cette enseigne existait depuis des années déjà. Elle était à la même place depuis cinquante ans. Ce n'était certainement pas avec lui qu'elle allait changer de place ni fermer. Il avait cinq employés à payer et autant de familles qui dépendaient de lui. Si la boutique fermait, il ne se le pardonnerait jamais. Cette hystérique réalisait-elle qu'elle mettrait peut-être des gens à la rue ? Mais une pensée plus sinistre le fit perdre définitivement toute envie de rire. Peut-être que des gens étaient morts à cause de ses fleurs. Il est possible que des microbes soient venus s'installer dans les fleurs qu'il vendait. Il prit soudain un visage grave. Il était un tueur ? James s'imagina alors dans une prison. Ce lieu n'était vraiment pas pour lui. Il se ferait écraser comme une mouche. Pour confirmer ses doutes, il questionna la jeune femme, un air grave et sérieux sur le visage.

      « Attendez, des gens sont morts ? J'ai tué des gens, c'est ça ? »

    Il s'imaginait déjà le pire. Dans ces situations, il avait l'imagination très fertile. Que dirait ses parents ? Sa sœur ? Ses employés ? Que dirait ses proches ? James, lui, il était un tueur ? Non, quand même pas. Si il y avait de quelconque microbes dans ses fleurs, il serait tombé malade, lui aussi, et ses employés aussi. Cette pensée ne le rassura pas pour autant.
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Juliet L. Laydlow

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MessageSujet: Re: Malheureux malentendu - Juliet   Malheureux malentendu - Juliet EmptyMer 10 Mar - 21:26



Une fois que j’eus fini ce que j’avais à dire, j’attendis que cet inconnu me réponde. Et pour tout dire, il fallait qu’il ait vraiment des explications en béton pour que je range mon téléphone. Pour me convaincre, ça allait être dur pour lui. S’il croyait s’en tirer facilement, il se mettait le doigt dans l’œil, je vous le dis ! Déjà, je n’aimais pas la drogue ; et puis c’était encore pire car il en vendait. Je ne comprenais pas pourquoi des gens faisaient ça. C’était vrai quoi. Il y avait plein d’autres boulots légaux, alors pourquoi faire quelque chose comme ça ? Bref, il commença à parler, et j’écoutais soigneusement. Mais au lieu d’entendre des explications, il essaya de détendre l‘atmosphère. Ok, ce n’était pas une situation des plus agréables, mais il aurait pu se défendre. A ce moment là, j’aurais voulu lui mettre mon poing à la figure. « Impressionnante ? Peut-être. Mais surtout très en colère ». Comme il ne cherchait pas à démentir, je pris mon téléphone et commença à taper le numéro de la police avant qu’il ne m’arrête pour essayer de se justifier. Je croyais alors qu’il allait s’expliquer, mais non. Lorsque j’entendis ce qu’il me dit, je n’en revenais pas. Quel culot ! Les gens de nos jours n’étaient vraiment pas bien dans leur tête. « Non mais vous vous foutez de moi ? J’aurais cru que vous alliez tenter de vous défendre, mais non, vous….vous vous foutez de moi ! Et en plus vous osez m’avouer votre trafic ! ». C’était la meilleure. Je n’aurais jamais cru me retrouver dans cette situation. Plusieurs fois j’avais regarder des reportages à la télé, mais jamais je n’avais vu quelqu’un comme lui, qui osait avouer son trafic avec ironie. Normalement, lorsque quelqu’un découvre ce que vous faites, vous essayez de vous défendre, de tout faire pour qu’on vous croit innocent. Mais non, ce jeune homme faisait de la publicité pour sa drogue. Et ma colère augmenta encore plus lorsqu’il fini de s’expliquer. Bien sûr qu’il tuait des gens ! Comme si il ne le savait pas. Il me dégoutait. « Non mais c’est de pire en pire là !! Est-ce que vous avez tué des gens ? Vous me demandez vraiment ça ? Vous êtes encore plus minable que je le pensais. Chaque année il y a je ne sais combien de personnes qui meurent à cause de personnes comme vous. Alors ne vous faites pas plus imbécile que vous ne l’êtes déjà s’il vous plait, on gagnera du temps. Et pendant que j'y suis, ne vous approchez plus jamais de Cokaéen, c’est bien entendu ? Plus jamais. De toute façon, après votre séjour en prison, je ne pense pas que vous recommencerez. Enfin, on n’est jamais sûr de rien avec des personnes de votre espèce ».
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James C. Bennett

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MessageSujet: Re: Malheureux malentendu - Juliet   Malheureux malentendu - Juliet EmptySam 13 Mar - 11:18

    Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle n'apprécia pas le commentaire de James. Il avait dit cela pour détendre l'atmosphère mais l'effet inverse se produisit. La jeune femme s'emporta encore plus et lui dit qu'elle était en colère. Il n'avait pas besoin de ça pour le comprendre. Elle sortit son téléphone. En voyant qu'elle appuyait sur les touches de son clavier, James l'interrompit. Il imaginait trop bien le numéro de téléphone qu'elle composait. Hors de question qu'il se retrouve en prison. Il avait quand même des obligations envers cette boutique et ses employés. Et puis envers lui-même. Comment expliquer qu'il tuait des gens sans le savoir ? Il était incapable de tuer une mouche sans en éprouver des remords. Alors des centaines de personnes qui étaient en plus des clients de sa boutique. Il n'arrivait pas le croire. Il tombait sur le cul, comme on disait. Le pire c'est que cette jeune femme ne paraissait pas motivé pour le ménager. Elle venait lui crier dessus et lui annoncer qu'il tuait des gens en vendant ses fleurs. James était sous le choc. Sans qu'il comprenne vraiment, des visages passèrent devant ses yeux. Des visages de clients qu'il avait mémorisés sans s'en rendre compte. Tous ces gens, il les avait vraiment tué ? Mais comment ? On ne pouvait pas tuer inconsciemment. Il ne se connaissait aucun pouvoir vaudou. Il fallait qu'il trouve une réponse. Ses fleurs provenaient des meilleurs fournisseurs, elles étaient d'une grande qualité. Des fleurs d'une si grande qualité ne pouvaient pas tuer des personnes. C'était invraisemblable. D'autant plus que James connaissait toutes les plantes contenant du poison. Si ce n'était pas cela, c'était peut-être ses employés. Non, il leur faisait une confiance aveugle. Il les connaissait tous et ils étaient là depuis autant d'années que James. Qui alors ? Ou quoi, plutôt. C'était peut-être les produits ménagers qu'ils utilisaient pour nettoyer la boutique. Il n'était pas un chimiste mais il se doutait que cela était impossible. Ce n'était pas lui non plus. Ca n'aurait aucun sens.

    La jeune femme en face de lui continuait de lui crier dessus. Comment ça il avouait son trafic ? Quel trafic ? Il était tellement perdu qu'il en oubliait les gens qu'il avait tué. Que dirait sa mère, son père, sa famille ? Il n'avait pas l'âme d'un tueur. Il était du genre Bisounours. Cette fille tenait des propos incohérents. On ne pouvait pas parler de trafic quand on vendait des fleurs ! Elle continua en lui répondant que bien sûr, des centaines de gens mourraient à cause de fleuristes comme lui. Il faisait partie d'une machination qui visait à tuer les clients, sans le savoir ? Non, non. Les fleuristes ne tuaient pas leur clients. Autrement, plus personne ne viendrait acheter les fleurs et les boutiques couleraient. Et puis il y eut un prénom qui attira l'attention de James. Cokaéen. Qu'est-ce qu'elle avait avoir là-dedans ? Mais oui ! Elle fréquentait la boutique quotidiennement. Elle finirait par mourir, elle-aussi. Cette jeune femme devait donc être une amie de Cokanée. James réalisa qu'il mettait les vies de ses amis et de ses employés en danger en les faisant venir à la boutique. Qu'est-ce qu'il allait faire ? Attendez. Comment se faisait-il que ses clients meurent et pas lui ou ses employés ? Le fleuriste ne comprenait plus rien. Mais vraiment rien. Il était peut-être vacciné sans qu'il le sache. La seule chose qui le préoccupait pour le moment, c'était les morts qu'il avait provoqués. Il avait toujours été contre la guerre. Il ne s'était jamais bagarré même si il en serait capable en cas de besoin. Il détestait faire du mal aux gens, même aux inconnus. Certes, il y avait des personnes qu'il ne pouvait pas supporter mais elles étaient rares et quand c'était le cas, il ne leur parlait pas. Lui, il avait tué des gens. C'était un tueur. James sentit sa poitrine se serrer. Il allait finir sa vie en prison. Il avait la gorge serrée.

      « Mais... mais pourquoi personne ne vient se plaindre ? Pourquoi personne n'a porté plainte ? Je ne comprends pas ! »

    James s'appuya contre la façade de sa boutique. Il tuait des gens mais personne ne venait jamais se plaindre. Il ne comprenait. C'était sûrement pour cette raison qu'il n'était pas au courant. Ou alors, tous les proches mourraient avec le client et les policiers ne trouvaient aucun alibi, ne comprenaient pas comment ils étaient morts. Ils trouvaient juste des fleurs dans une pièce. Le seul détail qu'ils trouvaient insignifiants et qu'ils laissaient de côté. James était effrayé de ce qu'il avait fait à cette boutique. Il tenait réellement à cet endroit et il avait pleins d'ambitions pour l'améliorer. Mais maintenant qu'il apprenait qu'il avait tué quelqu'un. Non pas une seule personne. Des centaines. Il était un serial killer à distance. Il ne savait pas si on pouvait appeler ça comme ça. James ne pourrait jamais se regarder dans un miroir. Il était sous le choc d'avoir tué autant de gens et d'avoir continué de vivre comme si de rien était, donnant du bonheur à ses futurs victimes. Il était un tueur... Il ne savait pas encore comment mais il tuait des gens. C'était assez grave pour passer outre les détails.
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