.

Heroïn, a 21 ans. Il est d'origine américaine. Il est en étude de droit pour devenir avocat . Il fait parti du groupe [GREASE] . Il est né le 20/03/88 à New-York . Il est hétérosexuel.Il ne se passe pas de SA drogue.

Heroïn c’est le drogué de base. Il ne vit quasiment que pour ça et donnerait un rein pour une dose de coke. Chacun ses priorités n’est-ce pas ? Bien sûr, il n’avouera jamais jusqu’où il serait près à aller pour avoir sa dose, beaucoup trop fier pour avouer ses faiblesses… à qui que ce soit. Il se défini lui-même comme « un gros paumé ». Il ne sait pas ce qu’il va faire, ne sais pas ce qu’il veut faire, n’a aucun but dans sa vie, même pour ses étude ; il s’est lancé dans le droit par dépit. D’ailleurs il ne réussit pas, vit sur une autre planète, répond à côté de la plaque aux questions qu’on lui pose. Le pire, c’est qu’il s’en fout. A côté de son je m’enfoutisme inégalable, Héroïn est un garçon fiable, même complètement défoncé il est toujours là pour ceux qu’il aime.

.

♪ C'est l'histoire de la vie, du cycle éternel ♪
♪ Qu'un enfant béni, rend immortel ♪

« Heroïn…je peux te parler ? », je tournais la tête vers mon cadet, debout devant moi d’un air sérieux qui m’arracha un sourire. Je jetai un coup d’œil à ma montre qui m’indiqua vingt-deux heures treize, j’étais déjà en retard, j’avais rendez-vous avec ma petit amie qui devait déjà m’attendre depuis quelques dizaines de minutes. « Écoutes, Morphyn, j’ai pas le temps là. On en reparle ce soir ok ? ». Je ne fis pas attention à ses objections et quitta la maison. A partir de là, je ne me souviens plus que de quelques morceaux de la soirée. Je suis arrivé chez ma copine, une petite blonde du genre lolita, une des filles qui ne boivent pas, ne fument pas, ne se droguent pas et se réservent pour le mariage. Une fille bien. J’ai passé la soirée chez elle, à faire quelque chose dont je n’ai aucun souvenir. Puis je suis rentré chez moi. Là, tout devient parfaitement clair. J’ai passé la porte à une heure du matin avec cette putain de sensation qui vous fait penser que quelque chose d’horrible est arrivé, le genre de chose qui change tout. J’étais près à parler avec mon petit frère, montai les escaliers quatre à quatre jusqu’à sa chambre où je pénétrai en essayant de faire le moins de bruit possible, pensant qu’il dormait. Effectivement, il dormait, d’un sommeil profond duquel il ne sortirait jamais. Et c’était ma faute.

« C’est pas comme ça que tu vas régler les choses Hero’. Je comprends ce que tu ressens mais… », je lâchais un rire qui se voulut méchant et levais les yeux vers elle d’un regard qui glace le sang. « Au contraire, tu comprends rien. Tu ne comprends rien parce que ton frère n’est pas mort à cause de ton putain d’égoïsme. Fais pas semblant de comprendre ! ». Je ne l’ai plus jamais revu après cela, Lily et ses phrases toutes faites bidons. Elle essayait de me résonner, de me dire que l’alcool, la drogue et toutes les filles avec lesquelles je la trompais, ce n’étais pas bon pour moi. Mais qu’est ce qu’elle en savait elle avec sa putain de vie parfaite ? J’avais perdu mon frère et je ne pensais plus qu’à ça et au fait que j’aurais pu l’éviter si j’avais pas été aussi con. Je me suis enfoncé petit à petit dans le gouffre qu’est la drogue, comme si je creusais ma propre tombe. J’étais presque enterré jusqu’à ce qu’elle me sorte de là… pour finir par être celle qui me poussa à l’intérieur d’un grand coup de pied au cul.

« Elle t’a achevé Cokaéen ! », elle lâcha un petit rire ironique en ramassant ses fringues qui jonchaient le sol. Cokaéen. Lorsque j’entendis son prénom, mon corps fut parcourut d’un frisson. Je passai ma main sur mon visage puis sous mon nez. Tic de drogué. Je ne pris même pas la peine de répondre à cette fille, dont je ne connaissais même pas le prénom mais qui elle, semblait me connaître dans les moindres détails. Connasse. Je n’avais rien changé de ma vie depuis qu’elle m’a plus ou moins quitté. J’ai continué de coucher avec tout ce qui bouge, au lieu de ne me consacrer qu’à mon envie de la reconquérir. Mais c’est pas ma faute hein, les femmes c’est mon péché… avec Cokaéen et la drogue. En passant ma main sur mon visage, j’étouffai un cri de douleur en touchant mon œil droit qui avait bien morflé la veille. Elle me manquait tellement cette petite brune avec ses yeux qui vous transpercent l’âme que je me comportais comme un drogué qui contraint à rester clean. Sauf que je n’étais pas clean évidemment. Bref, la veille, j’avais tabassé un mec pour un truc tellement con que j’en crevais de honte ; il s’était garé sur la place que je convoitais. Je suis en manque, en manque de ma drogue… Cokaéen.