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 That's why I'm so desperate ♥ Heroïn

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Cokaéen Honey Quinn
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Cokaéen Honey Quinn

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MessageSujet: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyMer 3 Mar - 0:30

That's why I'm so desperate
That's why I'm so desperate ♥ Heroïn Nesyfs That's why I'm so desperate ♥ Heroïn Sphrarekiss
Heroïn Kley Hurtaker & Cokaéen Honey Quinn ♦️ Il est difficile de définir l'amour. Dans l'âme c'est une passion de régner, dans les esprits c'est une sympathie, et dans le corps ce n'est qu'une envie cachée et délicate de posséder ce que l'on aime après beaucoup de mystères. [ Réflexions ou Sentences et Maximes morales (68) ] La Rochefoucauld François
    Non, non, non et non. Une fois de plus, ma dépendance avait eu le dessus sur ma volonté. Une fois de plus, je me couchais dans les environs de quatre heures du matin, un rail de coke fraichement sniffé. J’étais dans mes rêves, des rêves qui avaient des gouts de passé, de présent, de futur, de rien, de tout… Je m’étais assoupie cela faisait six heures. Il faisait mal de dormir après dix heures passé et souvent, je somnolais.

    « Ne t’en va pas…
    - Je ne compte pas partir.
    - Qu’étais-tu en train de faire à l’instant dans ce cas? Tu étais en train de me faire un pas de danse? De tourner sur toi-même?
    - Excuse moi…
    - Pourquoi veux-tu t’en aller?
    - Parce que je ne sais plus comment faire face à toi…
    - Fait simple, soit simple, reste celle que j’ai aimé.
    - Pourquoi au passé?
    - Parce que c’est compliqué…
    - Répond moi… »
    Les yeux brillants, je le regardais pleine d’espoir, j’espérais qu’au fond, tout ce qu’il venait de me dire n’était que mensonge. Sursaut.
    Je me réveillais en sursaut, mon portable avait sonné au moins dix fois, mais je n’avais pas réagit. Cela vous est-il déjà arrivé? Lorsque vous dormez, et que le téléphone sonne, n’avez-vous jamais penser que c’était votre rêve, que votre imagination allait jusqu’à vous donner du son? Ou encore que vous ne réagissiez pas, tout simplement? Cela m’arrive fréquemment à moi, je ne réagis jamais lorsque mon portable sonne et que je suis encore au fond de mon lit, au plus profond de mes rêves. J’ouvris les yeux en grand et me précipita sur le téléphone.
    « Allô?
    - Bonjour, mademoiselle Quinn?
    - C’est moi.
    - Ce serait pour vous prévenir que vous n’avez pas rendu le livre que vous avez emprunter à la bibliothèque, cela fait maintenant 2 mois que nous attendons une réponse.
    - Mon dieu, j’avais complètement oublier, je vous le ramène immédiatement.
    - Merci, au revoir.
    - Au revoir. »
    Je raccrochais et me précipitais sur mon tiroir, je l’ouvrais en grand et sniffa un rail avant de partir me laver et m’habiller. J’enfilais un pantalon en cuir, un T-shirt blanc avec des inscriptions noires, ma veste en cuir noir et des talons aiguilles noir également. Comme à mon habitude, j’attrapais un sac qui trainait par là, cette fois-ci le gris, y fourra tout mon matériel - ma coke, mon maquillage, mes tampons, mon porte-monnaie, mon portable et j’en passe - et le porta à mon bras. Puis je sortis de la maison, avec le livre bien sur, et ferma derrière moi. Un frisson me parcourut toute entière, j’avais l’impression que quelqu’un m’observait. Je me tourna vers la rue, personne, mais du côté droit de ma maison, près des buissons, je vis une ombre bougée. Je m’affola une demi seconde, puis me dirigea vers le buisson, je regarda derrière… Personne. Je ris de moi-même et pris la voiture. Tant pis, je n’étais pas en état de conduire, mais pas de marcher non plus. Arrivée à la grande bibliothèque de San Francisco, de loin ma préférée pour tout ses étages, son style ancien, doré, et ses multitudes de choix, je me gara dans le parking et entra par la grande porte assez massive qui était l’entré. Je déposa le livre non rendu à l’entré et donna quelques billets en plus à la femme. Puis je me dis que vu que j’étais là, autant rester. Je me dirigea vers les livres, flânant entre les allées, j’étais dans mon élément, j’en oubliais presque le reste. Mais j’entendis un bruit, de l’autre côté de la rangée de gauche, un bruit de livre qui tombe et de quelqu’un qui psalmodie dans sa barbe. Je regardais le jeune homme qui se penchait sur le livre tombé. Je l’aurais reconnu entre mille… Heroïn. De peur qu’il ne me voit, je me hâta, marcha de plus en plus vite jusqu’au dernier étage, l’étage le plus reculé ou presque personne ne venait, pourtant, l’étage que j’appréciais le plus pour tous ces livres sur des légendes et des mythes. Mais il était là, face à moi. Il m’avait vue, et il se tenait tout droit devant moi. Je fis mine de ne pas le voir, attrapant un livre et regardant son résumé.
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Heroïn Kley Hurtaker

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MessageSujet: Re: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyJeu 4 Mar - 22:28

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We were sitting with our backs against the world. Saying things that we thought but never heard. Who would have thought it would end up like this? But everything we talked about is gone. And the only chance we have of moving on. Was trying to take it back before it all went wrong. ♥
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    J’étalais avec application, formant de cette poudre blanche une ligne parfaite avec la même quantité tout le long. Je ramassais de l’index les restes de drogues qui s’étaient accumulés sur ma carte bancaire et les étalais sur mes dents ; une sorte de mise en bouche, au sens propre comme figuré. Le raïl de coke, que j’avais mis plusieurs minutes à répartir parfaitement fut snifé en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Ma tête part en arrière, mes yeux se ferment, je veux me lever mais mes fesses semblent collées au sol. Je ne bouge plus, le vent qui passe par la fenêtre ouverte sur la rue me chatouille le visage. Puis, plus rien.

    Je me réveillai enfin, en pleine matinée et en pleine rue. Je ne me souvenais de rien. Qu’est ce que je foutais ici ? Assis sur le trottoir comme un con. Essayant mon nez avec le dos de ma main, je levais les yeux vers la porte devant laquelle j’étais assis ; « Cokaéen Honey Quinn ». Alors que mon cœur s’accélérait, menaçant de sortir de ma poitrine, je ne pus m’empêcher de sourire. Elle me manquait, c’était un fait. Mais con et orgueilleux comme j’étais, je n’avais rien tenté pour la revoir. Attendant qu’elle fasse le premier pas. C’était elle qui était partie après tout. Remarque de con. J’avais décidé d’arrêter d’agir comme un connard et de me bouger pour la récupérer. Parce que j’avais besoin d’elle et que j’espérais qu’elle avait aussi besoin de moi. J’étais debout, devant sa porte, droit comme un ‘i’. Je soufflai un bon coup et, alors que je m’apprêtais à toquer, j’entendis la serrure s’ouvrir. Mon courage style prince charmant s’évanouit en une demi-seconde, juste le temps pour moi de courir me cacher derrière un buisson, espérant ne pas me faire remarquer. En même temps, un mec d’un mètre quatre vingt derrière un buisson, c’est très discret. Bref, je ne la quittais pas des yeux alors que elle, quittait son chez elle. Alors qu’elle regardait dans ma direction, je quittai ma super cachette pour me planquer plus loin, derrière un mur. Je la vis rire, je ne sais pourquoi, tout ce que je sais c’est qu’elle était tout simplement magnifique et que, suite à ce simple sourire, j’eus l’impression qu’on m’arrachait le cœur pour le piétiner. Je la voulais, pour moi, juste pour moi. Je voulais qu’elle revienne. Pour toujours.

    Cokaéen monta dans sa voiture. Je ne sais où elle allait ni ce qui me poussa à monter dans un taxi pour le demander de suivre la voiture de la jolie brune. Pendant les quelques minutes que dura le trajet, mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine. Et si elle allait chez un homme ? Si je n’étais plus celui qu’elle voulait dans sa vie mais simplement… plus personne ? Les voiturent se stoppèrent à quelques secondes d’intervalles et, sortant de mes pensées, je fus soulagé de voir que Cokaéen pénétrait dans la bibliothèque de San Francisco et pas chez un connard qui ne l’aimerait jamais autant que moi je l’aimais. Je la suivais, tel un serial killer à la recherche de sa prochaine cible. Elle regardait les livres et moi, cacher derrière une rangée de livre, je la regardais elle. Tenant de temps à autre un livre devant moi pour cacher mon visage. Livre que je fis finalement tomber. « Putain, fais chier ». La discrétion n’était définitivement pas mon truc. Je ramassais mon livre et, au même moment, elle changea d’étage. Je la suivais… encore. Il était temps d’agir. Je m’avançais vers elle alors qu’elle semblait se cacher derrière un livre. M’avait-elle vu alors que je l’espionnais ?

    « Tu me manques, reviens, pardonnes-moi. Je t'aime. ». C’est ce que j’aurais dû dire, si je n’avais pas été un gros con complètement pétrifié par cette fille et par ce qu’elle pouvait penser de moi. « La fin ne vaut pas le coup de se taper cinq cent pages de lecture. », lui dis-je, en désignant le livre d’un geste du menton.


Dernière édition par Heroïn Kley Hurtaker le Dim 7 Mar - 0:39, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyJeu 4 Mar - 23:26

    « La fin ne vaut pas le coup de se taper cinq cent pages de lecture. »
    Mon cœur battait la chamade, au son de sa voix, j'ai cru que j'allais m'étaler sur le sol tel une fille pétrifiée. Je retins mes larmes, respira un bon coup et me ressaisi, je baissa le livre qui me servait de couverture pour ne pas être repérée – ce qui à échouer je dois dire. Je fis mine de ne pas savoir qui il était, je garda les yeux au sol et lui dit :
    « Vous l'avez donc lu? »
    Lorsque je releva la tête vers Heroïn, je garda des yeux rond comme des boules de billard, puis je le regarda normalement, Je baissa une seconde fois les yeux, son doux regard m'était insupportable, je ne voulais pas le voir me regarder de ses joli iris, je ne voulais pas qu'il me foudroie du regard ou encore qu'il me regarde tendrement. Mon cœur s'ouvrit, comme une déchirure se fit au niveau de celui-ci... Je souffrais, je souffrais de l'aimer mais de ne pas l'avoir rien que pour moi.
    « Heroïn... »
    Je releva la tête, essayant de remettre ma frange en place, elle me tombait dans les yeux. Je le dévisagea... Il était toujours aussi beau, toujours aussi mystérieux et imposant. Il était toujours tout ce que j'aimais. Je ne pouvais pas avoir de la haine comme sentiment envers lui, même si je le voulais, je n'aurais jamais pu le détester, quoi qu'il fasse, même s'il me brisait le cœur encore des centaines de fois, il serait resté dedans. Ce qui m'aurait fait le plus mal, c'est de le voir dans les bras d'une autre, main dans la main avec une autre, en pleine rue, devant tout le monde. Qu'une grande blonde bimbo ai prit ma place. Oui, ça aurait été ce que j'aurais supporté de moins. Le silence se faisait pesant, mais j'avais peur qu'en ouvrant la bouche, je ne trouve pas les mots, qu'aucuns mots ne sortent de ma gorge, que je ne parvienne pas à lui dire tout, que je dise des bêtises que je regretterais par la suite. Puis je me décidais enfin à rompre le silence, envoutée par cette odeur de livre anciens et neufs et cette lumière tamisée qui régnait dans la pièce, comme dans les vieilles bibliothèques.
    « Je croyais que tu détestais lire, pourquoi me dis-tu que ce livre n'en vaux pas la peine? »
    Il eu l'air de se sentir gêné quelques minutes. Je ne pouvais plus supporter sa vue, j'allais craqué, il était trop beau pour que je lui résiste. Je posais le livre et en reprenais un autre, lisant une fois de plus son résumé, puis, voyant qu'il n'y avait toujours pas de réponses, je partis au centre de la pièce, m'assoir pour lire le livre, la première page à peine débutée, la première ligne à peine entamée, je sentis un souffle frais sur mon front. Je releva la tête. C'était Heroïn, il était là, de l'autre côté de la table, penché sur celle-ci, il m'observait lire et avait voulut voir de quoi il s'agissait, c'est donc pour ça que je sentis son souffle sur moi, souffle qui m'envouta lorsque je releva la tête, j'étais déstabilisée, je recula au fond de ma chaise de façon à ne plus subir aucunes tentations. Je ferma le livre et le posa sur mes genoux. Je le fixa un moment, droit dans les yeux, mon cœur battait à cent à l'heure et était transpercé de toute part, j'étais haletante. Je me repris en posant les yeux sur le livre qui était sur mes genoux, je mis mes mains devant et me mis à trituré mes ongles.
    « Que fais-tu dans une bibliothèque? Je veux dire... Hurm... Quand on... Quand on.. Euh... Avant... Je ne t'aurais jamais vu entrer dans un endroit pareil... A moins que je ne sois folle, je pense que j'ai raison, n'est-ce pas? Tu es venu rejoindre qui? »
    Je me préparais, je me préparais à ce qu'il m'explose le cœur, à ce qu'il me réduise en miettes en me disant qu'il était venu rejoindre sa bien aimée, une fille parfaite, beaucoup plus parfaite que moi. Je me préparais au pire, prête à paré les coups avec mon mental, je sentais déjà que je craquerais. Mais je resterais forte, je ne lui montrerais rien de mes sentiments, je resterais froide, comme je l'étais avec les autres, je ne pleurerais pas, je ne geindrais pas, je ne m'énerverais pas, quelque soit sa révélation, je ferais comme si je comprenais, comme si je m'en foutais, comme si j'acceptais qu'il soit avec une autre et que je respectais son choix. Mais en même temps, je pleurerais intérieurement et ne tiendrais pas longtemps. Je lui exploserais des mots à la figure, je serais cruelle, quitte à lui percé l'âme et le cœur, je serais sans pitié, sans joie, sans humanité, je serais incontrôlable, une vraie tornade. Il me regarda de ses yeux vert qui voulaient tout dire. Son parfum venait jusqu'à mes narines, je l'aimais, ce parfum, c'était celui que j'avais conseiller à sa sœur d'acheter pour son anniversaire. Je ne voulais pas lui offrir, je ne voulais pas lui paraitre trop neuneu. Mais je savais qu'Ecstàsy avait vendu la mèche, elle était comme ça, trop gentille au fond. Beaucoup trop proche de son frère pour qu'il ne sache pas la vérité. J'avais la bouche sèche et le seul bruit que l'on entendait dans la salle était celui des vieux ventilateurs à hélices fixés au plafond. Ici, c'était le seul étage tout fait en bois, le reste était doré. Ici, ça sentait le pain, l'odeur du bois et des livres. Une grande cheminée était au fond de la pièce et était allumée constamment en hiver. Les lampes avaient toutes un pied doré et un auvent en verre de couleur vert.
    « Excuse moi, je suis indiscrète, ce ne sont plus mes affaires. »
    Je me leva et me prépara à partir lorsqu'il me stoppa net.
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MessageSujet: Re: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyDim 7 Mar - 1:27

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    « Vous l’avez donc lu ? ». Vous ? J’eus inconsciemment un mouvement de recul. Ne m’avait-elle pas reconnu ? Se jouait-elle de moi ? Ou… m’avait-elle oublié ? Peut-être que je n’avais pas autant d’importance pour elle qu’elle en avait pour moi. Même si cela n’était pas flagrant, elle comptait pour moi. Beaucoup, trop peut-être. Je ne répondis même pas à sa question beaucoup trop « sur le cul » pour ça. Je me contentais de la regarder avec un mélange de tristesse et d’incompréhension. J’avais toujours été le genre de gars qui pense compter pour les gens. Qui croit qu’on ne l’oublie pas facilement. La faute à ma famille sûrement, une famille aimante et présente qui vous fait croire en l’amour que les gens ont pour vous. Même si parfois ils ne l’ont pas. Je n’avais pas la prétention de me croire inoubliable mais je voulais l’être aux yeux de Cokaéen, parce qu’elle l’était pour moi. Parce que finalement, elle était tout pour moi.

    « Heroïn… »
    . A l’entente mon prénom prononcé de cette façon si particulière et presque commune pour d’autre personne, mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Il avait été prononcé presque dans un murmure ce qui rendait cette situation encore plus difficile qu’elle ne l’était déjà. C’était de ma faute. Je l’avais cherché, c’est moi qui avait voulu cette altercation, c’est moi qui l’avait suivi depuis chez elle, comme un pervers. Je me serais presque fait peur moi-même. Tellement envoûté et obnubilé par cette femme que je l’avais suivi, presque espionné sans réellement prendre conscience du voyeurisme de mes actes. Alors que, nous n’étions plus tellement, voir plus du tout ensemble. C’était pour ça que Cokaéen était la seule à mes yeux. Parce que rien que de l’entendre prononcer mon nom me faisait perdre la tête et parce que ne serait-ce que d’imaginer qu’un autre homme que moi partage son lit ou n’ai réussi à conquérir son cœur me rendait fou de jalousie.

    « Je croyais que tu détestais lire, pourquoi me dis-tu que ce livre n’en vaut pas la peine ? »
    . Je ne répondis pas. Que pouvais-je répondre à cela ? Elle avait raison. La passionnée de lecture ici, c’était elle, pas moi. Ma seule lecture consistait à lire mes SMS. Mais j’avais lu ce livre… il y a longtemps, plus pas obligation qu’autre chose. C’était pendant la période où mes études avaient une importance autre que celle de pouvoir poser son cul sur une chaise, au chaud. Elle me connaissait, me connaissait vraiment, cela en était presque déstabilisant. On n’était pourtant pas le couple basique qui se racontait sa journée en regardant un vieux film à la télé qui, on ne s’était pas raconté nos vies en long en large et en travers dès la première semaine. C’était venu petit à petit, au fil du temps. Suite à mon silence, elle partit. Me laissant seul. Je relâchais légèrement la pression, alors que le masque de froideur et d’inexpression qu’affichait mon visage depuis plusieurs minutes laissa place à la tristesse qui habitait mon faciès depuis qu’elle était partie. Je soufflai un bon coup et, me plaçai derrière la table, me penchant un peu pour pouvoir voir ce qu’elle lisait. Humant au passage son odeur, tout aussi particulière que sa façon de parler. Elle recula au fond de sa chaise, gênée de ma présence. C’est le genre de chose qui fait mal. Se rendre compte que la personne que vous aimez ne supporte plus votre présence. Nous restâmes quelques instants les yeux dans les yeux alors que je sentais monter en moi l’envie de me jeter sur elle, sur ses lèvres. Sa gêne augmentait, au fur et à mesure que le temps passait, tant et si bien qu’elle se mit à trifouiller à ses ongles, une manie qui avait pour effet de la rendre encore plus craquante et désirable qu’elle ne l’était déjà.

    « Que fais-tu dans une bibliothèque? Je veux dire... Hum... Quand on... Quand on… Euh... Avant... Je ne t'aurais jamais vu entrer dans un endroit pareil... A moins que je ne sois folle, je pense que j'ai raison, n'est-ce pas? Tu es venu rejoindre qui? »
    . Lui dire ? Ne pas lui dire ? J’avais envie de lui dire la vérité, quitte à passer pour un fou, un psychopathe, un dégénéré… ou juste, un gars amoureux. Ou alors je pouvais lui mentir. Lui dire que j’étais là par hasard ou que je rejoignais une fille. Une grande blonde à forte poitrine qui portait un prénom à la con du genre « Ashley », qui était mannequin et supra-intelligente. Le genre de filles que les autres ont envie de tuer. Je voulais juste la tester. Voir comment elle réagirait à cela, si elle en serait jalouse ou juste… si elle s’en foutait. Si je n’étais à présent plus qu’une partie de son passé. Alors qu’elle, elle était ma vie. J’étais con. Con d’être autant attaché à une fille, alors que je m’étais promis que jamais une fille ne compterais autant pour moi. Parce que finalement les gens partent, meurent, nous abandonne, nous quitte et on est seuls, encore, seuls et détruits.

    Je m’apprêtais à lui répondre lorsqu’elle commença à partir, je l’en empêchais, posant ma main sur son poignée, en prenant garde à ne pas serrer trop fort, juste assez pour l’empêcher de partir. « Excuse moi, je suis indiscrète, ce ne sont plus mes affaires. ». Je fixais ses yeux puis parcourus son visage de mes yeux. Son visage que je connaissais par cœur, dans les moindres détails de sa perfection. « Je suis venue pour… une fille. Elle s’appelle Ashley… je l’ai connu à l’université et… ». Je marquai une pause, alors que mon cœur s’emballait. Pourquoi fallait-il que je complique tout ? Que je mente comme un con alors que je risquais de la perdre, pour toujours. Je ne lui donnai pas le temps de répondre ou même de partir et recommençais à parler, d’une façon précipiter. Comme lorsque vous avez quelque chose à avouer, quelque chose qui ne peut pas attendre. « C’est pas vrai. Y a pas de fille. Enfin si, il y a une fille. Et cette fille c’est toi. Je t’ai suivi… depuis chez toi. Je sais pas pourquoi j’ai fais ça, il fallait juste que je te vois… »
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MessageSujet: Re: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyDim 7 Mar - 2:08

    Il me retint par le poignet, pourtant, je restais de dos, je ne voulais pas une fois de plus bravé son regard, je ne voulais pas revoir ses yeux verts, ses lèvres, tout ce qui m'était interdit à présent.
    « Je suis venue pour… une fille. Elle s’appelle Ashley… je l’ai connu à l’université et… »
    Une larme coula sur ma joue à ce moment là, je sentais mes jambes se dérobées mais je tins le coup, je restait debout, impassible, avec pour seul trace de ma tristesse, une joue où avait ruisselé une larme, une goute. Mon cœur se noua, ma poitrine se serra, je me sentais oppressée, je tremblais, cette nouvelle m'avait refroidie toute entière, elle m'avait glacé jusqu'aux os et je ne supportais plus cette situation. Je tenta de partir lorsqu'il reprit la parole.
    « C’est pas vrai. Y a pas de fille. Enfin si, il y a une fille. Et cette fille c’est toi. Je t’ai suivi… depuis chez toi. Je sais pas pourquoi j’ai fais ça, il fallait juste que je te vois… »
    Lorsqu'il me dit ça, je fondis sur lui, lui martelant la poitrine. Mes traits étaient devenus sévères et je m'acharnais sur le jeune homme. Je le tapais de toutes mes forces. Mes larmes étaient encore présentes sur mes joues. Je le tapais tellement qu'il était bousculé en arrière.
    « T'es réellement con tu le sais ça! T'es qu'un connard! Hurlais-je dans l'étage vide de tout signe de vie, T'as que ça à faire! QUE ÇA! Me piétiné le cœur plus que ce qu'il ne l'est! Me le brisé tout le temps! Ça t'amuse bordel de merde?! T'as donc que ça à faire?! Tu ne crois pas que je souffre assez comme ça?! »
    Je me calma et laissa glisser mes mains sur son torse pour finir par les ramenées sur mes flancs. Je le foudroyais du regard. Je lui en voulais de jouer avec moi comme ça. De me faire mal comme ça. Je ne pense pas qu'il aurait apprécier que je lui dise que je sortais avec un autre homme, qu'il était magnifique, qu'il embrassait comme un dieu, qu'il se couchait sur mon corps brûlant tous les soirs, qu'il me faisait l'amour passionnément et que par dessus tout, il me faisait tout oublier, tout ceux qui étaient passés avant lui. Non, il n'aurait jamais apprécié, à moins qu'il ne m'aime pas. A moins qu'il n'ai été celui que je pensais, froid, qui me prenait pour son joujou. Après ma petite crise, je me sentais honteuse, honteuse d'avoir ôté mon masque, de lui avoir fait comprendre que je ne l'oubliais pas, que je l'aimais. Je n'avais plus envie de me montrer face à lui, je n'avais qu'une envie : Fuir loin d'ici, me caché de tout ce qui m'entourait.
    « Tu devrais... Tu devrais êtres capable de me dire pourquoi tu m'as suivit jusqu'ici. Tu m'as flanqué la trouille bordel! Je croyais qu'un psychopathe me suivait depuis que je suis sortie de chez moi! J'avais l'impression d'être suivie partout! »
    Je marquais une pose et m'assis sur une chaise, j'effleurais du bout des doigts le livre qui, quelques minutes au par-avant, se trouvait sur mes genoux. Je relevais la tête vers lui, hésitante, pour finir par posé mes yeux sur le livre que je triturais de l'index.
    « Je ne te comprendrais jamais... Si tu voulais me voir, pourquoi n'avoir pas porté tes couilles merde?! Pourquoi t'es pas venu tapé à ma porte?! Quitte à te faire refouler! Pourquoi n'as-tu pas tenté ta chance?! Si tu voulais tant me voir que ça, même si je te fermais la porte au nez, tu aurais pu te contenter de me voir quelques secondes... Je ne comprendrais jamais ce que tu veux... »
    Je le regardais dans les yeux, on pouvait voir de la tristesse sur mon visage. J'étais triste qu'il ne se contente pas de moi, qu'il ne fasse pas des efforts. J'étais triste qu'il soit ce qu'il était et en même temps j'aimais ce qu'il était. Mon cœur était coupé en deux. A force de passer mes doigts sur les feuilles du livre, je m'entailla l'index de la main droite.
    « Et merde... »
    Je porta le doigt à ma bouche, léchant du bout de la langue la petite goute de sang qui perlait sur mon index.
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MessageSujet: Re: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyDim 7 Mar - 2:49

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    Sa réaction ne se fit pas attendre, Cokaéen me martela la poitrine de ses petits poings alors que les larmes coulaient abondamment sur ses joues. Elle me frappait. Fort, malgré sa taille, malgré le fait qu’elle soit légère comme une plume, je me balançais d’avant en arrière sous ses coups. Tentant de garder le peu de dignité qui me restait à ce moment là et de tenir sur mes pieds. Je ne la retins pas, la laissant se vider de toute sa haine sur moi. Elle en avait besoin… sûrement. Et j’en avais besoin aussi, qu’elle me montre à quel point j’étais con et égoïste. Je tentais malgré tout d’avancer une de mes mains vers elle et essuyais une larme qui coulait sur sa joue. Seul contact à peu près intime depuis plusieurs semaines.

    « T'es réellement con tu le sais ça! T'es qu'un connard! T'as que ça à faire! QUE ÇA! Me piétiné le cœur plus que ce qu'il ne l'est! Me le brisé tout le temps! Ça t'amuse bordel de merde?! T'as donc que ça à faire?! Tu ne crois pas que je souffre assez comme ça?! »
    . Ouais j’étais con. Un putain de connard qui ne pense qu’à lui. Qui ne se rend pas compte que ce qu’il fait ou dit peut faire du mal aux autres. C’était involontaire, vraiment. Parce que c’était tout le contraire de ce que je voulais, je ne voulais surtout pas lui faire du mal. « Excuses-moi. Je… je voulais juste voir ce que ça te ferais. Je ne pensais pas que tu réagirais comme ça. Je ne voulais pas te faire de mal… pardonnes-moi. ». Je m’enfonçais encore plus profondément dans la merde dans laquelle je m’étais mis. Quel con. Ses mains glissèrent sur mon torse, alors qu’un frisson parcourut mon corps puis elle me fusilla du regard, me tuant sur le champ si ses yeux avaient été des revolvers.

    « Tu devrais... Tu devrais êtres capable de me dire pourquoi tu m'as suivit jusqu'ici. Tu m'as flanqué la trouille bordel! Je croyais qu'un psychopathe me suivait depuis que je suis sortie de chez moi! J'avais l'impression d'être suivie partout! ». Je tentais un petit sourire, mi-triste, mi-aimant. Pas un sourire franc du genre je montre toutes mes dents. Elle m’avait prit pour un psychopathe, elle avait eu peur. Je n’étais pas censé lui faire peur, j’étais censé la rassurer. La prendre dans mes bras et lui dire que tout vas bien et que tout ira bien tant que je serais avec elle. « Je suis arrivé devant chez toi par hasard. Et quand je t’ai vu partir… j’ai eu peur que tu ailles voir un autre homme. ». Je baissai la tête, honteux. J’avais eu peur qu’elle soit avec quelqu’un d’autre que moi, ce qui ne m’avait pas empêché de lui faire croire la même chose. Connard.

    Je m’assis sur le bord de la table, en face d’elle, fixant ses doigts qui dansaient sur la couverture du livre. « Je ne te comprendrais jamais... Si tu voulais me voir, pourquoi n'avoir pas porté tes couilles merde?! Pourquoi t'es pas venu tapé à ma porte?! Quitte à te faire refouler! Pourquoi n'as-tu pas tenté ta chance?! Si tu voulais tant me voir que ça, même si je te fermais la porte au nez, tu aurais pu te contenter de me voir quelques secondes... Je ne comprendrais jamais ce que tu veux... ». Je soupirais. Que dire ? Que j’étais un trouillard, qui creuvait de trouille de se retrouver vulnérable en face de la femme qu’il aimait ? « Je ne suis pas venu parce que… je n’étais pas près à te voir heureuse… sans moi. Parce que je voulais que tu viennes la première… parce que c’est toi qui es partie et parce que j’avais trop d’égo pour venir te voir. Ce que je veux ? C’est toi que je veux. ». Je détournais le regard, fixant mes pieds comme un gosse qui vient de faire une bêtise. Trop fier pour affronter son regard.

    « Et merde… »
    . Je relevais la tête vers Cokaéen. La regardant lécher le sang qui se trouvait sur son doigt. J’avais mal pour elle. Petite souffrance certes, mais sa souffrance quel qu’elle soit était mienne. Amour vous avez dit ?
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Cokaéen Honey Quinn
The only one who made you cry, is the only one that you loved

Cokaéen Honey Quinn

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MessageSujet: Re: That's why I'm so desperate ♥ Heroïn   That's why I'm so desperate ♥ Heroïn EmptyDim 7 Mar - 3:39

    Lorsqu'il posa sa main sur ma joue et ôta une larme de celle-ci, je tressaillis, je ne m'attendais pas à ça. Mais je continua à frapper son torse dur comme de la pierre. J'avais besoin de me défouler, j'avais besoin de lui montrer ce que ça faisait, ce que je ressentais maintenant qu'il me brisait. Puis je me calmais, après avoir enlevé mes mains de son torse, je le regarda droit dans les yeux, triste.
    « Excuses-moi. Je… je voulais juste voir ce que ça te ferais. Je ne pensais pas que tu réagirais comme ça. Je ne voulais pas te faire de mal… pardonnes-moi. »
    Je tressaillis une seconde fois. Il voulait tester l'amour que je lui portais, il voulait voir si je serais jalouse. Encore une fois, je devins rouge de colère, mais je ne dis rien, je me mordis la lèvre inférieure et essaya de passer sur ça. Mais je n'y arrivait pas, je tournais et retournais la phrase dans ma tête.
    « Si je t'avais dit... Que j'avais un petit copain? Qu'il était attendrissant, doux, câlin. Qu'il savait faire la cuisine, qu'il s'occupait tout le temps de moi. Qu'il me caressait la joue avec tendresse, qu'il embrassait mes lèvres avec délicatesse... Si je t'avais dit qu'il m'enlaçait avec douceur, qu'il me portait au lit tel une princesse. Si je t'avais dit qu'il me faisait l'amour avec passion et si je t'avais dit qu'il me faisait tout oublier... Qui me faisait T'oublier... Qu'il me faisait l'aimer. Tu aurais réagit comment... Toi? Tu te serais tu? Tu m'aurais dit 'je suis content pour toi'? L'aurais-tu seulement été? Lorsqu'on entent ce genre de chose, ça brise le cœur Heroïn... Tu m'as fait mal, en me racontant que tu étais avec une autre femme. Parce que si ça avait été vrai... Tu aurais eu plus de délicatesse et tu ne m'aurais pas précisé ça, de peur de me faire du mal... Tu voulais jaugé? Voir si j'étais jalouse? Bravo, tu n'as pas raté ton coup. »
    Son sourire m'attendrit. Il était définitivement trop beau pour que je résiste. Mais dans un sens, je ne voulais pas qu'il aille voir ailleurs, à nouveau. Je l'aimais trop pour ça. C'est comme s'il m'arrachait tout le temps le cœur pour me le remettre à sa place, mais à l'envers. Je passa ma main dans mes cheveux et posa mes yeux au sol. J'avais le besoin de me rapprocher de lui, d'avoir un contact physique, mais ça ne m'était pas réellement permis... Je n'étais techniquement plus avec lui.
    « Je suis arrivé devant chez toi par hasard. Et quand je t’ai vu partir… j’ai eu peur que tu ailles voir un autre homme. »
    Je fus surprise par sa réponse. Serait-il possible que le jeune homme m'aime? Qu'Heroïn, le coureur de jupon, le tombeur, le dragueur, soit à la merci de Cokaéen, la fille froide, dans son coin et droguée de la ville? J'avais l'envie folle et désespérée de le prendre dans mes bras. Je me torturais, j'avançais un instant, mais tout doucement, je ne pouvais pas y aller, mais j'en avait l'envie. Pendant trois bonne minutes, je me tortura... J'y vais... J'y vais pas... J'y vais... J'y vais pas... J'y vais... Finalement, mon envie fut plus forte que tout. J'avançais tout doucement vers Hero', je posa ma main gauche délicatement sur son poignet droit. Je leva son bras gauche à l'aide de ma main droite et passa mon bras dessous. Je me lova délicatement dans ses bras et posa mes mains dans son dos. Lorsque je fus collée à lui, un frisson me parcourut, c'était plus qu'agréable. Je le serais un peu plus fort et lui susurra à l'oreille gauche :
    « Je souffre aussi tu sais... Tu me manque. »
    Nous restâmes un petit moment dans les bras l'un de l'autre. Puis je me détacha, difficilement. Je me mis à une distance telle qu'il n'ait pas l'envie de m'embrasser directement, ou que je puisse réagir au moins. Même si mes lèvres me brûlaient, même si mon corps s'était embrasé au simple contact de sa peau, je devais le laisser... Je ne voulais plus souffrir de le voir dans les bras d'une autre. De la voir se permettre mes privilèges.
    « Je ne suis pas venu parce que… je n’étais pas près à te voir heureuse… sans moi. Parce que je voulais que tu viennes la première… parce que c’est toi qui es partie et parce que j’avais trop d’égo pour venir te voir. Ce que je veux ? C’est toi que je veux. »
    Ces révélations furent pour moi comme un coup dans le cœur. Je m'en voulais, mais je lui en voulais aussi. Je lui en voulais de ne jamais me l'avoir dit. Je lui en voulais parce que ses gestes contredisait ses paroles. Je m'en voulais parce que j'avais été trop stupide, parce que je n'avais jamais voulu rompre, parce que au fond... C'était moi qui ne savait pas ce que je voulais. Enfin si... Je le voulais... Mais tout entier.
    « Je vais te dire ce que je veux moi. Ce que j'ai toujours voulu... J'ai voulu d'un homme doux, d'un homme qui sache m'aimer, j'ai toujours voulu d'un homme qui ne me trompe pas. Depuis toute petite je ne crois pas aux princes charmants, je sais que personne n'est parfait... Mais je savais aussi ce que je voulais depuis mes six ans... Je voulais d'un homme tout à moi, gentil et pas macho, d'un homme qui sache faire la cuisine et qui soit fidèle. Puis, en grandissant, j'ai eu d'autres désirs. Il s'est trouvé que ce n'était plus UN homme que je voulais. C'était CET homme. Et cet homme c'est toi. Tu es gentil Heroïn, tu es doux sous tes airs de gros durs... Je ne te mérite peut-être pas. Je ne sais pas si tu sais faire la cuisine mais ça s'apprend. Je sais que tu me prend dans tes bras toute la nuit lorsqu'on a la chance de dormir l'un avec l'autre. Je sais que, lorsque tu pense que je dors, tu me dépose un baisé sur le haut du crâne. Heroïn, tu es l'homme que j'attendais, mais tu es juste trop infidèle. J'ai laissé couler parce que je te voulais... Mais au fond j'avais mal. »
    Je déglutis et à mon tour, fixa le sol. Je regardais la petite entaille à mon doigt, elle continuait de saigner alors je la porta à la bouche pour que ça s'arrête.
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